Qu’est-ce que l’automatisation de la logistique ?

Apparue au milieu du XXe siècle, l’automatisation associe la mécanique à l’électronique. À la mécanisation simple, elle ajoute la notion de programmation pour réaliser une suite répétitive de mouvements et d’actions, selon un ordre déterminé. Automatiser la logistique est devenu indispensable aux responsables opérationnels qui souhaitent accélérer le délai entre la commande et la livraison. L’automatisation des processus logistiques s’est également avérée judicieuse pour rationaliser l’espace de stockage et réduire les coûts logistiques.

L’automatisation de la logistique : définition

L’automatisation de la logistique consiste en l’usage de logiciels ou de machines automatisés pour améliorer l’efficacité des opérations logistiques. Elle intervient à tous les niveaux de la supply chain, de la réception de marchandises à l’expédition vers les destinataires en passant par l’entreposage et la préparation des commandes. Ce type de procédé est donc principalement mis en place au sein d’un entrepôt ou d’un centre de distribution. L’objectif, c’est de limiter les tâches manuelles et fastidieuses dans les processus logistiques, ce qui permet à l’entreprise de gagner un temps précieux et de faire des économies.

S’il y a plusieurs avantages à opter pour l’automatisation de la logistique, il est recommandé aux entreprises de choisir les meilleures technologies pour vivre une expérience de stockage et de transport intuitive.

Pour une gestion optimale de l’entrepôt tout au long de l’année, il faut opter pour des solutions appropriées.

Quelles solutions pour automatiser la gestion des entrepôts

Plusieurs solutions ont été imaginées pour automatiser la gestion des entrepôts. Ainsi, une entreprise peut recourir à une bactérie de technologies, à savoir :

  • les algorithmes de machine learning ;
  • l’intelligence artificielle ;
  • le Big Data ;
  • la réalité augmentée ;
  • les capteurs connectés ;
  • les véhicules automatisés de type AGV, AGC, AGF ou AMR ;
  • les logiciels de gestion (WMS, WCS, MES, ERP, PGI, etc.) ;
  • les systèmes d’identification par radiofréquence (RFID) ;
  • les technologies de rupture ;
  • les palettiseurs.

À noter que deux éléments peuvent être automatisés : la prise de décision (répartition des tâches entre les opérateurs, les itinéraires à suivre, etc.) et le transport des marchandises d’un point à un autre au sein de l’entrepôt.

Différentes solutions peuvent être associées pour un résultat encore plus optimal. Il ne tient qu’à l’entreprise de choisir les bons dispositifs. Pour cela, elle doit tenir compte de la nature des produits qu’elle commercialise, de la taille du stock et du niveau de services qu’elle souhaite proposer à la clientèle. Particulièrement efficaces, ces dispositifs, construits pour une activité, un volume et une quantité de flux donnée, sont cependant difficilement modifiables en cas d’évolution de l’activité de l’entreprise.