Stock moyen en logistique : à quoi sert-il ?

Les entreprises mettent en place plusieurs niveaux de stocks pour répondre à la demande sans cesse croissante de la clientèle. D’ailleurs, la gestion du stock est l’un des éléments clés de la compétitivité d’une entreprise. Celle-ci doit constamment évaluer le niveau de ses stocks pour ne pas se retrouver en situation de sur-stockage ou de sous-stockage, et mobiliser de l’argent inutilement. Pour un suivi parfait, un contrôle doit être effectué quotidiennement. Mais dans la pratique, le suivi est fait ponctuellement. D’où la précision d’un stock moyen (mensuel, trimestriel, semestriel ou annuel). Quelle en est l’utilité ?

Le stock moyen, un indicateur clé de performance logistique

Le stock moyen est un indicateur clé de performance logistique, car il permet de mesurer les variations dans la quantité du stock. L’objectif est de s’assurer qu’un flux régulier de stocks est maintenu, sans chutes ni pics d’approvisionnement soudain. Avec un niveau de stock fiable, l’entreprise peut à la fois répondre à la demande des consommateurs et éviter d’être encombrée de stocks excédentaires difficiles à écouler.

En sa qualité d’indicateur de performance logistique (KPI), le stock moyen permet donc de lisser les variations de valeur et facilite l’approche comptable des comptes des stocks. Il est aussi à la base de nombreux autres calculs et ratios essentiels pour la gestion des stocks, notamment :

  • les jours d’inventaire ;
  • le taux de rotation des stocks ;
  • le taux de couverture.

Ainsi, le stock moyen fournit des informations indispensables à la prise de décision. Avec l’ensemble de ces données, le gestionnaire de stock peut optimiser les flux de marchandises tout en évitant les ruptures d’approvisionnement ou à l’inverse le surstockage.

La formule de calcul du stock moyen, qui représente la valeur moyenne des stocks d’une entreprise sur une période donnée, est simple. Le stock initial, celui existant au début de la période d’exercice, est ajouté au stock final, celui restant à la fin d’exercice lorsque le stock de départ et les produits achetés en cours de route (en dehors du stock de sécurité) sont consommés. La somme est divisée par deux. Elle peut être divisée par le nombre de périodes si le calcul est effectué sur un ensemble de périodes. Avec cette formule, on part du principe que le stock est linéaire tout au long de l’année.

S’il y a des pics saisonniers, il est plus judicieux de diviser la somme obtenue par 13 en additionnant les stocks de début et de clôture (fin du dernier mois).