Poussée par le gouvernement et les instances européennes, la course à la réduction des émissions carbone est lancée. Dans cette optique, le carburant vert se profile comme une solution prometteuse de développement durable. Il apporte un moyen plus propre pour limiter l’importante consommation d’énergies fossiles utilisées pour les missions des transporteurs.

Étape finale de la chaine logistique, le transport est responsable d’une grande partie des émissions carbone. À l’image des énergies renouvelables, le carburant vert contribue à un plus grand respect de l’environnement.

Les biocarburants et leurs atouts pour les véhicules de livraison

Les démarches pour la production d’un carburant vert ont pour principal objectif une réduction des émissions de gaz à effet de serre. Au sein des véhicules de transport, les biocarburants diminuent l’utilisation des carburants à énergie fossile comme l’essence et le diesel. La combustion du gaz et du pétrole dans les véhicules est responsable de la majorité des émissions de carbone. Pour y remédier, il existe différents biocarburants avec chacun leurs spécificités.

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Le bioéthanol :
À la différence de l’énergie fossile, l’éthanol est une énergie renouvelable. En effet, il s’agit d’un biocarburant fabriqué à partir de la biomasse de plantes. L’éthanol est donc composé d’alcools produits biologiquement par fermentation. Très utilisé au Brésil, ce biocarburant se destine aux véhicules avec des moteurs à essence. L’éthanol se mélange à l’essence selon diverses quantités. La compatibilité est assurée avec une voiture mise en service après l’année 2000. Leurs moteurs à essence peuvent alors supporter des biocarburants composés jusqu’à 15 % de bioéthanol.

 

Le biodiesel :
Très répandu en Europe, le biodiesel est un carburant vert réalisé avec des huiles végétales et graisses animales. Les huiles comme le colza et le soja sont les plus utilisées pour la production de biodiesel. Selon la station et le pays, le prix du biodiesel peut même être moins élevé que le diesel standard. Mélangé avec du diesel minéral, le biodiesel est utilisable dans tous les véhicules à moteur diesel.

Le biodiesel avec le plus faible taux d’émissions de carbone est le biodiesel B100. Fabriqué à partir d’huile de colza, le B100 est un biocarburant pur avec 100 % de biodiesel. Pour les entreprises de transport, il se montre plus avantageux que l’éthanol ou les biocarburants de synthèse type XTL. Le biocarburant B100 se mélange avec le gazole sans modifier les moteurs de vos véhicules. Il bénéficie également d’un suramortissement de 40 à 60 % sur son prix d’achat.

Le diesel renouvelable :

Il s’agit d’un biocarburant dérivé de matières renouvelables comme les déchets, huiles usagées et résidus.
Fabriqué par hydrotraitement, le diesel renouvelable a une composition similaire au carburant diesel classique. Il peut donc remplacer ce dernier et être utilisé dans tous les véhicules avec des moteurs diesel.

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Le biogaz :
Le biogaz est un biocarburant vert dont le gaz est créé à partir de la décomposition de matières organiques. Son utilisation entraine de faibles émissions de carbone.

 

Le carburant vert à l’hydrogène

Pour remplacer l’énergie fossile des véhicules de transport, l’hydrogène est un carburant avec une grande polyvalence. On dénombre 3 types d’hydrogène :

  • L’hydrogène gris fabriqué à partir de méthane génère des émissions de carbone ;
  • L’hydrogène vert est une solution bas carbone réalisée par électrolyse et avec l’utilisation d’énergies renouvelables ;
  • L’hydrogène bleu est le fruit du captage du carbone au sein des usines de production d’hydrogène gris.

Du fait de ses faibles émissions de gaz à effet de serre, l’hydrogène vert ou bleu est un carburant prometteur pour le secteur du transport. Il permet de réduire l’impact de la consommation énergétique. L’utilisation de l’hydrogène comme carburant vert pour le transport est cependant encore en développement.
Les véhicules à hydrogène utilisent ce carburant pour le transformer en électricité. Les moteurs sont alors alimentés par une pile à hydrogène qui n’entraine pas d’émissions de gaz nocives. Ils représentent une alternative d’avenir aux véhicules classiques à essence ou gazole.

Pour l’industrie du transport, les véhicules à hydrogène sont source d’économie à long terme. En effet, ils bénéficient d’une grande autonomie électrique. Grâce à l’hydrogène, l’autonomie des véhicules atteint plus de 500 km contre 250 km pour une voiture électrique classique.

À cela s’ajoute une recharge bien plus rapide pour les véhicules à hydrogène. Semblable à un plein d’essence, leur recharge prend entre 3 à 5 minutes. À l’inverse, la batterie d’une voiture électrique a besoin de plusieurs heures pour se recharger complètement. Il s’agit d’un gain de temps non négligeable dans le cadre d’un transport pour livraison.

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Les entreprises de transport vont devoir rapidement entamer leur transition vers les biocarburants. En attendant les progrès de l’hydrogène, la nouvelle génération de biocarburants contribue à réduire les émissions de carbone. Avec des coûts de plus en plus accessibles, les solutions pour un carburant vert se démocratisent de plus en plus. Sur la durée, les économies sont non négligeables face à la montée des prix des carburants fossiles.