La Supply chain occupe une place stratégique dans la chaîne de création de valeurs d’une entreprise. C’est dans cette optique qu’il est prépondérant de faire les bons choix en termes de stratégie logistique et d’externalisation, afin de trouver le moyen in fine de devenir rentable et de créer de la valeur.

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Plus que jamais, en 2021, la Supply Chain a démontré son importance, particulièrement dans un contexte de crise sanitaire. Perturbations des approvisionnements, chaînes logistiques à l’arrêt, perturbation de la circulation des marchandises, fermeture des frontières, etc. Disons-le clairement : l’efficacité de la supply chain est un levier majeur de croissance, pour atteindre vos objectifs de croissance. Pour parvenir aux meilleurs résultats, il faut tout d’abord s’emparer des meilleurs outils et des méthodes les plus performantes. Réalisons ensemble un tour d’horizon à 360 degrés de la Supply Chain !

 

Qu’est-ce la Supply Chain ?

 

« Supply Chain » est une expression anglophone qui désigne l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement. En d’autres termes, il est question des différentes étapes de la commande d’un client, peu importe qu’il s’agisse d’un produit ou d’un service, de sa production à sa livraison. Dans le processus de Supply Chain Management, il faut donc inclure tout ce qui relève de la planification, de l’exécution, ou même du contrôle des différents flux impliqués. De l’achat des matières premières à la livraison de la commande au client, en passant par sa transformation éventuelle, cette chaîne d’approvisionnement tisse un véritable réseau autour du produit ou service concerné.

Tout au long de ce processus, on retrouve donc différents flux, à l’image des :

  • flux physiques ;
  • flux d’informations ;
  • flux financiers ;
  • flux administratifs.

Les principaux acteurs de la Supply Chain sont donc :

  • Les acteurs de la fabrication et de la production : ils sont issus de différents services comme le service marketing, l’ingénierie ou la création. Ce sont alors de nouveaux métiers qui sont intégrés dans la chaîne logistique. Le gestionnaire de la production et le responsable de la planification sont également des acteurs déterminants.
  • Les acteurs du stockage et de la logistique : la gestion d’un entrepôt, la gestion des stocks et la logistique sont trois autres aspects de la Supply Chain. Un entrepôt nécessite l’intervention d’acteurs du BTP. Les acteurs de l’entreposage sont des agents d’entreposage, des assureurs, des agents de sécurité, etc. Pour la gestion des stocks, on compte des magasiniers, des caristes, des agents de quai, des assistants logistiques, des emballeurs, des gestionnaires de stocks et des responsables logistiques.
  • Les acteurs du transport : on compte surtout des acteurs tels que l’affréteur, l’agent de routage, l’agent de transit, l’agent de contrôle des transports, l’agent de manœuvre, le technicien d’exploitation transport, le déclarant en douane, le loueur de véhicules industriels, le mécanicien, le transporteur dernier kilomètre, etc.

 

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À l’heure d’internet et de la digitalisation, les attentes sont de plus en plus fortes du côté de la filière, d’autant plus que la plupart des entreprises sont à la recherche de profils spécialisés. Face à ces bouleversements, de nouveaux métiers sont donc sollicités par le secteur de la Supply Chain. Parmi les postes actuellement les plus recherchés, on trouve le pilote de flux logistiques, le coordinateur logistique, le technicien de maintenance, le technicien de production et l’opérateur logistique, le data analyst, le business analyst, le prévisionniste des ventes, le directeur d’entrepôt ou le responsable du planning.

La Supply Chain repose sur 3 piliers fondamentaux, qui soulèvent de nombreux enjeux essentiels.

Le pilier économique touche la partie financière de l’entreprise. Prenons l’exemple du transport des matières premières. Le choix de leur mode d’acheminement fait varier les coûts de transport pour l’entreprise transformatrice. L’échange entre ces partenaires permet de prendre des mesures adaptées satisfaisantes. Les délais d’acheminement peuvent être plus longs, mais être finalement moins coûteux. Le but de la Supply Chain est de tenir compte du côté économique au sein de cette chaîne globale.

 

Ensuite, le pilier environnemental est de plus en plus important. Si l’on poursuit notre exemple du choix de l’acheminement d’une matière première (transport maritime, ferroviaire, routier ou aérien), celui-ci n’aura pas un impact environnemental identique. Le partenariat, via le SCM, participera donc à la préservation de l’environnement bien que l’harmonisation mondiale en cette matière ne soit pas encore optimale.

Enfin, le pilier sociétal prend également de l’ampleur. La Supply Chain intervient dans l’organisation de l’entreprise : organisation interne, création d’usines, gestion de personnel. Chaque partenaire a donc accès, depuis la plateforme, à différents indicateurs qui lui permettent de prendre des décisions de façon responsable.

 

Qu’est-ce que l’analyse de la Supply Chain ?

 

La Supply Chain, ou chaîne des approvisionnements ne doit pas être confondue avec la chaîne logistique classique. La Supply Chain intègre l’ensemble des flux entre les différents intervenants, depuis l’extraction de la matière première jusqu’à la livraison au client final. La chaîne logistique, quant à elle, comprend uniquement la gestion de l’entrepôt, des stocks et de la partie transport. Une Supply Chain regroupe ainsi tous les partenaires au service du client final.

Il apparaît dorénavant de plus en plus évident que le Big Data va devenir incontournable d’ici quelques années, alors même qu’il s’est déjà fait une place importante. Parmi les perspectives d’avenir de cette solution, sa complémentarité avec la Supply Chain reste sans aucun doute l’une des alternatives les plus prometteuses.

 

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D’une part, le Big Data et la Supply Chain utilisent des outils similaires, comme le beacon, un petit capteur qui peut communiquer avec les smartphones et tablettes dans un certain périmètre d’action. Le Big Data permettrait à la Supply Chain d’avoir une rentabilité bien plus importante, grâce à l’optimisation des délais de livraison par exemple. Trafic routier, aléas météorologiques, ou même itinéraire, le Big Data peut préciser les données des entreprises en temps réel.

De même, dans le cadre de la gestion d’un entrepôt, le Big Data est une excellente alternative pour optimiser le stockage des produits et anticiper le réapprovisionnement de ceux qui sont en rupture de stock.

Pourquoi est-il essentiel d’analyser le bon fonctionnement de son activité ? Tout simplement parce qu’un diagnostic d’une chaîne logistique permet d’identifier les problèmes de production et de trouver une ou plusieurs solutions. Pour diagnostiquer votre gestion logistique, il semble stratégique de passer par un logiciel de gestion spécialisé. En laissant cet aspect à un outil de ce type, les étapes de production et de transport sont optimisées, et les échanges entre chaque acteur de la chaîne de production sont facilités. Parmi les logiciels disponibles, on distingue deux principaux outils de Supply Chain :

  • Les WMS sont des logiciels de gestion de stocks et des entrepôts. Grâce à eux, il est possible de lier les processus pour optimiser la réception, la gestion les stocks, la préparation des commandes et l’expédition.
  • Les TMS sont quant à eux des logiciels spécialisés dans l’optimisation des transports de marchandises. Ils permettent la planification de la chaîne logistique et automatisent les grandes livraisons ou même le suivi du flux de transport.

Cependant, la meilleure stratégie reste d’utiliser les logiciels de manière conjointe. Ces logiciels sont de véritables outils de « business intelligence », et offrent une meilleure visibilité, une baisse des prix de la chaîne logistique, ainsi qu’une sélection des actifs et transporteurs pour obtenir de meilleurs taux de performance.

Comment optimiser votre Supply Chain ?

 

Avec la mondialisation et la multiplication des acteurs dans les chaînes d’approvisionnement, il s’est avéré plus que nécessaire d’optimiser la Supply Chain afin de réduire les délais et les coûts de transport. Pour tout savoir sur la Supply Chain, voici les informations essentielles à prendre en considération afin d’optimiser une chaîne d’approvisionnement.

Sur quoi repose la performance de la Supply Chain ? Avant de répondre à cette question, il paraît opportun de rappeler les principaux piliers sur lesquels repose cette performance. En effet, une Supply Chain optimisée doit :

  • Être cohérente avec la stratégie de commercialisation des produits de l’entreprise. Par exemple, pour une entreprise qui souhaite fonder en partie son image commerciale sur le respect de l’environnement, il sera nécessaire d’adapter la Supply Chain en conséquence.
  • Répondre aux besoins des clients. Pour optimiser sa Supply Chain, il est essentiel de bien analyser les besoins des clients. Cela passe notamment par la prise en compte des délais et des modes de livraison dont souhaitent bénéficier la majorité des clients.
  • Être réactive au moindre changement ou au moindre problème intervenant sur l’un des maillons de la gestion des flux de marchandises. Dans la réalité, les imprévus sont monnaie courante et peuvent survenir sur n’importe quel maillon de la chaîne d’approvisionnement. C’est pour cette raison qu’une Supply Chain doit être capable de s’adapter à tout imprévu en anticipant d’éventuels retards de production ou de livraison auprès des producteurs ou des fournisseurs.
  • Être organisée via un tableau de bord comprenant notamment l’utilisation d’indicateurs de performance. Ces indicateurs de performance autrement connus sous le nom de KPI (Key Performance Indicators) sont devenus indispensables pour avoir une vision détaillée de la performance acquise ou à améliorer de chaque maillon de la Supply Chain.

 

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Ces outils (et bien d’autres) sont essentiels pour améliorer la gestion de la Supply Chain.

Lorsque l’entreprise décide de mettre en place une Supply Chain efficace, c’est avant tout pour améliorer la performance de ses services. Au-delà de la difficulté à piloter une chaîne d’approvisionnement stratégique, elle doit avant tout s’assurer de prendre en compte 4 éléments déterminants pour ses flux :

  • le coût ;
  • la fluidité ;
  • la régularité ;
  • la réactivité.

En effet, par le biais de cette chaîne, l’entreprise peut améliorer sa performance, tout en réduisant sensiblement ses coûts de production et de logistique. De même, la Supply Chain est une excellente alternative pour maîtriser les risques de l’activité, par exemple en ce qui concerne la satisfaction du client.

Et pour bien gérer ce niveau de stock et savoir comment optimiser la Supply Chain, de nombreux indicateurs de performance doivent être intégrés au tableau de bord.

 

Les KPIs les plus scrutés permettent de mieux gérer les stocks par rapport au niveau anticipé de la demande :

  • Le taux de possession des stocks, calculé en divisant le coût de stockage par la valeur moyenne des stocks, sur une période donnée (souvent sur une année). Il permet d’établir un pourcentage pour connaître ce que coûte une certaine valeur de stock à une entreprise.
  • Le coût moyen d’opération est obtenu en divisant le coût moyen des opérations réalisées en entrepôt par le nombre d’opérations. Il donne une vision de ce que coûte chaque étape afférente à l’entrée et à la sortie de stocks, à la préparation des commandes, etc.
  • Le stock moyen est un premier indicateur essentiel, puisqu’il va être utilisé pour le calcul de plusieurs KPIs. Il s’obtient assez simplement en additionnant le stock initial et le stock final, et en divisant le tout par 2.
  • Le taux d’occupation de l’entrepôt. Le calcul à effectuer est le suivant : (quantité moyenne stockée / capacité de l’entrepôt en quantité) x 100. Ce KPI a pour objectif d’aider le gestionnaire d’inventaire à évaluer la place restante pour faire entrer de nouveaux produits en stock.
  • Le calcul de la démarque peut également avoir son importance pour estimer le plus justement possible le niveau de stock à un moment donné. Il s’agit en fait de faire la différence entre le stock théorique (stock initial + entrées de marchandises – ventes) et le stock réel.
  • Le taux de service logistique mesure le pourcentage de commandes livrées dans les délais par rapport aux commandes totales. Mais il peut aussi refléter une insuffisance de stocks n’ayant pas permis de fabriquer les produits finis dans les temps.
  • La couverture de stock se calcule en divisant le volume ou la valeur du stock total disponible ou du stock moyen par la consommation moyenne sur une période donnée (journalière, hebdomadaire, mensuelle, voire annuelle).
  • Le coefficient de rotation des stocks permet de savoir combien de fois un stock se renouvelle au cours d’une certaine période.
  • Le taux de disponibilité fait référence au pourcentage de produits disponibles pour les clients.

La blockchain offre une réelle opportunité d’améliorer le secteur de la Supply Chain. Le premier avantage de la blockchain réside dans sa facilité de traçabilité. En effet, grâce à elle, il est possible de connaître l’origine d’un produit et de suivre son parcours tout au long de la chaîne de transformation et de distribution. Avec ce système, impossible d’altérer les données. En effet, les informations que la chaîne contient sont sécurisées et ne permettent pas la fraude, d’autant plus que les utilisateurs ne peuvent pas y accéder. Grâce à un système d’étiquettes sur les produits, toutes les données importantes sont répertoriées, et l’approvisionnement peut alors se poursuivre de manière sécurisée, aussi facilement que rapidement. Avec la blockchain, il existe un moyen de fluidifier les échanges, en temps réel et sans ralentir le processus. Grâce au système de « contrat intelligent » (les smart-contracts), cette technologie automatise les contrats et les exécute selon leurs termes et conditions.

 

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Ces points clés sont indispensables pour aboutir à une chaîne d’approvisionnement logistique plus efficiente. À chaque étape de la chaîne d’approvisionnement, il est possible d’apporter une amélioration, que ce soit dans la relation avec l’entreprise de transport, dans la manutention des produits stockés ou encore dans l’organisation de l’entrepôt. Néanmoins, un responsable de Supply Chain doit toujours garder à l’esprit qu’il doit gérer un processus complet, intégrant de nombreux acteurs.

Pourtant, une entreprise doit être suffisamment souple dans sa Supply Chain pour qu’elle puisse rapidement s’adapter à des besoins changeants. Dans ces conditions, l’amélioration de la performance de la Supply Chain implique de ne pas vouloir à tout prix faire perdurer des processus dépassés ou inadaptés. L’optimisation n’est pas un travail ponctuel ou une amélioration à apporter uniquement lorsqu’un problème survient : il s’agit d’une quête perpétuelle de performances logistiques toujours plus intéressantes.

 

Quelle est l’importance de la logistique dans une entreprise ?

 

La satisfaction client est essentielle pour la fidélisation et par conséquent la pérennité d’une entreprise. Pour améliorer la satisfaction de leurs clients, les entreprises doivent bénéficier d’un service logistique efficace.

Quelles sont les composantes de la logistique ? La logistique comprend :

  • Le flux d’information
  • La production
  • La manutention
  • L’emballage
  • La gestion des stocks
  • Le transport
  • La sécurité

Une fois la meilleure organisation trouvée, tous les services de l’entreprise pourront bénéficier des avantages d’une bonne gestion logistique. Meilleure qualité, plus de rapidité, tâches simplifiées : une logistique correctement maîtrisée apporte de très nombreux avantages à l’entreprise.

Pour gérer au mieux le niveau de stock et l’approvisionnement, plusieurs méthodes ont ainsi été développées. Avez-vous entendu parler de la Gestion Partagée des Approvisionnements ? Dans les grandes lignes, on peut dire qu’il s’agit d’une pratique déléguant la gestion des approvisionnements au fournisseur, avec plus ou moins de liberté. L’acheteur fournit ainsi des données au fournisseur, afin qu’il puisse se charger du réapprovisionnement. La GPA regroupe deux catégories principales de gestion des stocks :

  • Le VMI, avec lequel le fournisseur est le seul gestionnaire du réapprovisionnement (quantités à fournir, date de livraison, gestion des services de transport, etc.)
  • Le CMI (Co-Managed Inventory), permettant à l’acheteur de vérifier et de valider les infos liées à la commande proposée par le fournisseur.

En somme, le VMI consiste à laisser aux seuls fournisseurs la capacité de gérer les niveaux de stock de leurs produits selon les consommations réelles, dans la surface de vente concernée.
Si le VMI s’est tant développé, c’est parce qu’il permet de répondre à des défis logistiques majeurs.

Parmi eux, l’une des craintes d’un distributeur est la rupture de marchandises, synonyme de potentielle insatisfaction client et de ventes perdues. Grâce au processus de Vendor Managed Inventory, les flux de données permanents entre les partenaires permettent de mettre en place un cycle de livraison qui empêche les ruptures, en se basant sur la consommation réelle des clients.

La mise en place du VMI pour gérer ses stocks induit également une réduction des coûts, qui sont parfois conséquents (location d’un espace pour le stockage, salariés pour la manutention, assurances, etc.). En effet, grâce à ce système d’approvisionnement, le stock est réduit au strict minimum, voire inexistant.

L’un des premiers problèmes concerne la mise à disposition des données au fabricant par le magasin, ainsi que leur fiabilité. La communication entre les partenaires est effectivement un élément central du VMI. Il faut donc s’assurer de se doter d’outils performants : des solutions qui sont à la fois fiables, complètes et qui disposent d’un service client réactif, pour faire face à n’importe quelle situation problématique. Et tout cela sans parler de la confidentialité des informations qui circulent entre le distributeur et le fournisseur ! Une autre limite au développement massif du Vendor Managed Inventory repose sur la confiance entre les parties prenantes. En particulier, le distributeur peut se sentir un peu impuissant dans la gestion de ses approvisionnements.

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Le but final de la logistique est bien entendu de toujours s’assurer de la qualité des produits ou des services proposés par l’entreprise afin de préserver et d’améliorer la satisfaction client. Satisfaire un client permet de bénéficier d’une bonne réputation, que ce soit par le bouche-à -oreille, ou encore via les avis sur internet. Mieux contrôler tout le processus logistique des marchandises ou des services vendus dans une entreprise permet de faire des économies importantes que ce soit dans la gestion des achats, la gestion des stocks ou bien la gestion des livraisons. Parce que les missions de la logistique sont nombreuses, les bénéfices rapportés par une chaîne logistique efficace le sont tout autant !

 

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